4 Façons de Saboter l'Avancement de Vos Projets

L'Atelier Prospère
du Jeudi

[ #14 ]
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18 janvier 2024
Bienvenue dans l'APJ numéro 14 😀
En ce début d'année, il est temps pour moi de faire un point d'étape sur cette newsletter.
Vous l'avez peut-être vu (lu!), j'ai un peu erré dans les derniers numéros, pour trouver ma voie (ma voix?), pour choisir un axe sur lequel parler avec passion, pour donner de la valeur régulièrement.
Je trouve que ma proposition initiale est trop large : à vouloir parler à tous les Bricoleurs, je risque de ne parler à personne.
Après moult réflexions, j'ai donc décidé de me concentrer sur un thématique plus précise, celle du solopreneuriat technique, pratiqué en utilisant Internet .
C'est ce que je fais depuis 12 ans, et ça m'a apporté la liberté et les revenus dont j'avais besoin pour vivre, voyager, et m'occuper de ma famille. Et l'expérience pour en parler.
Dans cette newsletter, vous trouverez donc des conseils et stratégies pour passer de Bricoleur/Maker à Solopreneur Technique.
Être Solopreneur Technique, c'est devenir entrepreneur individuel, à temps partiel ou complet, et générer des revenus grâce à ses compétences techniques et/ou son savoir-faire.
Cela peut passer par les produits (je fabrique et vends un truc) ou les services (j'effectue une tâche moyennant rétribution).
C'est un sujet qui me passionne, et j'ai pas mal lu et vu dessus. Mon contenu sera donc à la fois issu de mon expérience et de mon autoformation.
Soit dit en passant, les concepts entrepreneuriaux sont bien souvent applicables à la vie de tous les jours ou aux projets de l'atelier , vous devriez donc toujours trouver un intérêt à ma prose (#vœupieux).
Mais si ce n'est pas le cas, il y a un lien de désinscription au bas de la page 😭
Ceci étant dit, passons au sujet du jour :
Que ce soit pour du loisir ou pour de l'entrepreneuriat, vous travaillez - ou allez travailler - sur des projets.
Ce terme général englobe toutes les idées, objets et produits auxquels le Bricoleur Solopreneur veut donner vie pour en faire des produits ou services.
Le but de ce travail est d'obtenir en bout de chaîne, un truc qui fonctionne et/ou un revenu (du kiff et des sous quoi).
Suivant la complexité et la nouveauté du projet, vous pouvez avoir plus ou moins de mal à en venir à bout pour des raison techniques.
Mais au-delà des raisons techniques, 4 comportements d'autosabotage très humains peuvent vous faire des crocs-en-jambe sur le chemin de l'aboutissement.
Je m'en vais vous les lister de ce pas, afin que vous puissiez les détecter et réagir au moment opportun 😉

1. La procrastination intelligente (ou l'illusion de l'occupation)

Croyez-le ou pas, j'en suis le champion toutes catégories 🥇😩
Cela consiste à travailler sur des trucs techniques (mais que l'on maîtrise) qui ont l'air teeeeellement importants en première approche, mais qui ne servent en rien l'avancement du projet.
Comme on n'est pas à se gratter la fesse devant la téloche ou Netflix, on a l'impression de bosser. Mais attention : occupation constante n'est pas synonyme de progrès .
L'efficacité ne se mesure pas au nombre d'heures travaillées, mais à l'impact de ces heures : suis-je vraiment en train de faire l'action la plus importante aujourd'hui pour faire avancer mon projet ?
Comment le détecter :
  • Si vous sentez que vous devriez faire un truc qui vous gêne aux entournures. Exemple typique : vaincre votre timidité et prendre votre téléphone pour prospecter des vrais clients rapidement.
  • Et qu'à la place vous faites un truc qui vous permet d'éviter cette gêne en ayant l'impression d'avancer quand même un peu. Exemple typique : envoyer des emails à la place, ou faire un site internet sans stratégie de contenu préétablie.
Et bien il y a 99% de chances que vous soyez dans l'illusion de l'occupation.
Comment lutter : prenez du recul, prenez un carnet et un stylo, et déterminez les actions qui porteront vraiment votre projets vers l'avant. Votre temps est précieux : utilisez-le pour avancer, pas seulement pour être occupé.
Une ressource : The one thing, Passez à l'essentiel un classique de la littérature entrepreneuriale actuelle qui peut servir pour tout projet de vie. L'auteur se répète pas mal, mais c'est pour que ça rentre 🔨🔨🔨 (pour la bonne cause donc 😉).

2. Le perfectionnisme

Ne confondez pas souci du détail et perfectionnime.
Le premier vous donnera des clients trop contents : vous avez amené des draps pour protéger toute la pièce avant de dézinguer à la masse cette vieille baignoire en fonte (mais comment l'ont-ils montée au 1er ? elle pèse un âne mort !), et quand vous repartez il ne reste aucune trace de votre passage.
Le deuxième est un piège qui captera votre temps en fignolages que vous serez le seul à voir au lieu de lancer votre produit ou service rapidement.
Un produit imparfait selon vos critères peut tout à fait être suffisant pour les besoins de certains clients. Et il peut aussi être amélioré au fil du temps, à partir de retours des utilisateurs qui le testeront toujours d'une manière inattendue.
Prenez exemple sur les constructeurs de voitures qui n'ont aucun problème à reviser leurs modèles d'une année sur l'autre, à les améliorer continuellement.
Cela permet de lancer rapidement pour tester le marché puis d'itérer en fonction des retours des vrais utilisateurs finaux.
L'important est de commencer et de s'améliorer continuellement. Ne laissez pas la peur de l'imperfection freiner votre créativité ou reporter votre lancement.
Bon, je suis totalement à la bourre sur la rédaction de cette newsletter, donc je vais vous donner un bel exemple en n'étant pas perfectionniste : j'enlève les trois rubriques de la fin du chapitre précédent, et je raccourci les chapitres suivants.
Il me reste 34 minutes pour envoyer avant 8h30, deadline que je me suis fixé.

3. Le syndrome de l'objet brillant

Dans un monde d'innovations constantes, il est facile de se laisser distraire par chaque nouvelle idée ou tendance, brillante bien entendu💡(non mais c'est troooop bien!!!).
Et on switche. Et on switche. Et on achète des fournitures qu'on stocke. Et on switche. Et...on ne va nulle part.
Mais la plupart des succès se bâtissent dans la concentration et la persévérance. Pour vraiment tester une idée, faites un choix, gardez votre vision à l'esprit, et restez fidèle à vos objectifs sur une période prédéterminée.
Pour les entrepreneurs techniques à plein temps, on dit souvent qu'il faut tester son idée 3 à 6 mois à fond.
Si vous le faites sur le côté d'un emploi principal, plutôt 6 à 12 mois.
Vous sentez que vous switchez ? Posez-vous la question de votre vrai objectif : est-il dans la dispersion et le pédalage sur place, ou dans l'aboutissement de vos projets ? Et restez focus sur ce qui compte le plus (The One Thing).

4. Demander leur avis à vos amis

Quand vous avez un nouveau projet ou une nouvelle idée, demander leur avis à vos amis ou à votre famille est la pire chose à faire.
Pourquoi ? Et bien parce qu'ils vont vouloir vous faire plaisir et donc trouver ça super. Ils vont dire "oui".
Sauf que ce qu'il vous faut pour évoluer, ce sont des commentaires francs et constructifs, pas des avis gentils.
Il vous faut ces arguments qui font mal, ceux qu'on réfute en première approche pour y repenser ensuite la nuit et admettre finalement qu'ils sont fondés.
Entrez en contact avec des personnes qui sont disposées (et capables) de vous donner un retour d'information constructif, de démolir une idée, sans blabla, sans amour, mais avec l'envie de vous aider à progresser.
Parce que nous ne pourrez pas voir vos propres angles morts, et partir sur un projet "super" mais pour lequel le marché n'est pas prêt à payer, et bien c'est une perte de temps.
Avez-vous d'autre techniques d'autosabotage ? Répondez à ce mail pour me les décrire 😀

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